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Azeroth est envahie, et ses citoyens massacrés. Chaque front est une bataille désespérée pour la victoire, montrons à ces envahisseurs à qui appartient ce monde !
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 Tic tac- Boomer L'instable

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Boomer

Boomer


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MessageSujet: Tic tac- Boomer L'instable   Tic tac- Boomer L'instable Icon_minitimeDim 30 Aoû - 17:08

Tic tac- Boomer L'instable Card_a10

L'agent Ulrik se levait comme chaque jour confiant : "un prisonnier ? Du gâteau !" Il enfilait son uniforme comme tous les matins, prenait son petit kawa, embrassait sa femme et ses deux bambins avant de partir gaiement en sifflotant. Au fur et à mesure de son avancée il se raidissait :"un seul prisonnier... dit-il en crachant la fumée de son cigare, et dans un tel endroit... ça doit pas être Jo le Rigolo."

Enfin arrivé devant le Centre Pénitentiaire il assistait à une scène peu commune : une escorte de 8 gardes marchait d'un pas lourd et assuré, à en juger par leur coordination, sûrement des soldats. Ils semblaient encercler quelque chose et Ulrik de part sa nature curieuse vint adopter une position en hauteur pour distinguer le fond de la mêlée.

Ce qu'il découvrit le glaça d'effroi : au milieu des soldats se trouvait un nain de taille normale, barbe couleur du bronze, peu musclé, mais pas gros non plus. Il avait des yeux violets qui contrastant avec le rouge qui burinait sa face, il était couvert de blessures, le nez cassé, un oeil au beurre noir, des traces de coups de partout. Il était enchaîné autour du buste par un harnais qui semblait dix fois trop serré, ses pieds et ses mains étaient aussi cerclés de métal et reliés à des chaînes, il suivait malgré tout difficilement le convoi qui le harcelait en l'insultant et le frappant, malgré tout cela ce qui glaça le plus Ulrik était sûrement que le nain en question arborait un fier sourire auquel il manquait deux dents.

Quand le convoi arriva à portée d'Ulrik, un son d'abord inaudible vint lui titiller les oreilles, c'était l'incessante "Tic... Tac..." du Prisonnier. Ulrik était envoûté par ce ballet, il n'entendait plus que lui aux alentours, il fût tiré de sa rêverie par l'un des soldats qui hurla comme un marchand de poisson : " AGENT ULRIK !"
-Ah heu... oui c'est moi.
-Sergent Instructeur Tailleroc, je vous apporte ce Prisonnier, signez ici et amusez vous bien."
À peine Ulrik eut-il signé le manifeste de réception que les nains étaient déjà partis laissant Ulrik seul avec son nouveau et unique client. Il se retourna donc vers lui en lui glissant un amical : "Bonjour, Agent Ulrik, je suis chargé de ta garde, je ne mord pas tu n'as pas à t'inquiéter. On y va ?". Il n'obtint comme seul réponse que le Tic Tac incessant du nain, il lui emboîtable donc le pas, sans tirer les chaînes, il travaille pas avec du bétail mais des êtres semblables...

Suivi de sa mystérieuse pendule, il s'enfonçait plus loin que les quartiers des autres prisonniers, leur descente dans les profondeurs de la Terre n'était rythmée que par le Tic Tac incessants et les couinements des rats. De temps en temps Ulrik tentait de détendre le Prisonnier avec une petite blague : "ma femme me parlera plus jamais de ma bedoche si je dois monter et descendre ça tous les jours !"... efforts vins, il n'obtint pour seule réponse à toutes ses interventions qu'un Tic Tac. La température chutait plus on s'enfonçait en profondeur, les pierres goûtaient sur les marchés humides, le chemin était éclairé par de faibles torches, on en voyait jamais le bout.

Épuisé par sa descente, Ulrik fût heureux de voir enfin son calcaire s'achever, il arrivait dans une petite salle obscure, on y distinguait une table sur laquelle était posés des livres. Une couche, et un énorme caisson noir. Il posa son regard sur son prisonnier qui était en train de sourire comme un enfant qui voit des bonbons, il reposa ensuite son regard sur la cellule qu'il contemplait avec effroi. Il observa ensuite son horloge se diriger seule dans le caisson : "STOP." Le Prisonnier s'immobilisa et regarda d'un oeil amusé Ulrik lui défaire ses liens, il ne lui laissa que le harnais qu'il attacha à une chaîne ancrée sur le mur au fond du caisson avant de sortir de là, laissant la porte ouverte.

Il revint quelques minutes plus tard,  un parchemin à la main : "Maintenant je comprend mieux le pourquoi du comment de ton traitement, et cette cage en mithril noir... Inutile que je te répète tes chefs d'inculpation, ça te ferait trop plaisir... du coup je vais simplement te poser des questions, si tu me réponds par Tic Tac je te prive de repas, pigé ? Je te demande juste un petit effort ça devrait pas durer trop longtemps.
- L'art est explosion, répondit le nain."
Ulrik poussa un long soupir avant d'affirmer :"C'est déjà un début, tu m'as plus parlé que tes deux précédents geôliers... Bien, Nom et Prénom
-Même ma propre mère ne connaît pas mon nom et mon prénom.
-Oui, mais toi tu les connais, objecta Ulrik.
-Regarde donc les registres de tes petits copains qui sont passés avant. Ah bah non, ils ont brûlé ! Bon je vais t'aider, je m'appelle... Muradin Barbe de Bronze !
-C'est ça, et ma mère c'est Moira... rétorqua Ulrik
-On choisit pas ses parents...
-Bon, visiblement j'en tirerai rien...

Nom : Non renseigné
Prénom : Non renseigné

-Âge, interrogea L'Agent.
-T'as des yeux ? Un cerveau ? Alors t'es capable de dater les choses.
-On est voués à se côtoyer pendant un très long moment... va falloir faire des efforts si tu veux que le temps passe plus vite... expliqua Ulrik pendant qu'il inscrivait l'âge supposé de son colocataire.

Âge : La centaine
Sexe :Homme
Race :Nain
Clan : Barbe de Bronze

"Bon ça, ça ira tout seul... lève la tête vers moi, ordonna Ulrik.
-T'as de beaux yeux ma biche, plaisant le Nain en s'exécutant.

Tic tac- Boomer L'instable Dwarf_10

Votre physique : Le Condamné à des yeux violets, un visage buriné, un gros nez qui colle à la plastique de son visage.  Il a une cicatrice qui lui traverse toute l'oreille droite. Il lui manque deux dents, sûrement un écart de sa garde, il sourit tout le temps de ne cesse de répéter "Tic Tac...". Il a une belle chevelure trés bien taillée lui recouvrant le crâne,  des cheveux courts à la couleur du bronze, sa barbe est plus négligée elle est de même couleur que ses cheveux mais est noire à certains endroits... allez savoir...

Il a un physique très basique, taille moyenne, corpulence de même.

"OK,  maintenant j'ai besoin de ton "esprit" je te connais pas je peux pas mettre ça moi même alors développe moi ça, ton mental,  ta pensée...
-Tu notes ?
-Accouche.

Votre esprit : Mon "esprit", c'est vague, c'est moche... J'suis un artiste, un vrai, un pur. Je suis pas comme ces foutus musiciens de rue, ou ces peintres à la con. Moi je fabrique mes outils et mes oeuvres sont le reflet de ma pensée, explosives ! Et vous savez quoi , Vous ne savez pas discerner le message de l'artiste, c'est insupportable, cette suffisance que vous avez dans le regard !! Comme si vous vouliez rabaisser mon art ! Et ça, je ne peux pas le tolérer !! Je ne peux pas tolérer qu'on porte le regard sur mes œuvres sans s'émerveiller ! Ce regard qui nie ma créativité !! Je veux bien qu'on critique mes oeuvres, après tout l'art est controversé, mais le mien est censuré, je ne suis pas le meurtrier mais la victime, ça me rend fou de rage lorsqu'on m'insulte, qu'on me qualifie de "terroriste", de "meurtrier". L'autre connard de barde aveugle qui joue de la harpe au bord des Canaux de Hurlevent, on va le faire chier lui, l'arrêter et le torturer ? Pourtant il ne fait que partager son art, par le biais d'outils, quelle différence avec moi... Hormis les meurtres, certes. J'suis un gentil gars en réalité, respecte mon travail, et tes tripes resteront dans ton corps, plutôt que de voler.

Note d'Ulrik : Je me permet d'ajouter aux propres mots de M68 qu'il a un sérieux problème, il ne semble pas comprendre qu'il est un véritable meurtrier, il a sa vision, il est dans son monde imaginaire et parfait. C'est un rustre, un psychopathe avec des gros accès de rage, il s'est mit à me hurler dessus en parlant de ma vision de son art, je pense que si je le détachais et que je le définissais en tant que Terroriste, il me détruirait le crâne... Ce gars n'a pas volé sa réputation, il doit être maté, et rapidement.


Après avoir retranscrit ses notes sur le parchemin, Ulrik fît une grimace, la prochaine section allait sûrement aussi lui valoir un refus cinglant et insultant, coûte que coûte il dit avec détermination :" Raconte moi ton histoire."
-Pourquoi je ferai ça ... ? rétorqua le Prisonnier avant de poursuivre. T'es complètement con ou quoi ? Je t'ai pas craché mon nom, pourquoi je te cracherai ma vie ?
-Hé bien... Pour les scribes, s'exclama Ulrik
-Les scribes ... ?
-Réfléchis un peu ! Si je donne ton histoire aux Scribes, ils pourront la retranscrire dans des parchemins, ou des livres, peut-être même des livres à ton effigie, à l'effigie de ton art qui serait alors accessible à tout Azeroth !
-Oh putain oui ! Ça y est je me projette ! Un musée, une statue, des dédicaces... Note !"
Ulrik, heureux de sa petite manipulation, s'empara de sa plume et fit signe à M68.

Votre vie : Bon... Je vais essayer de rester humble. J'vais garder le nom de ma bourgade d'origine secret. Je suis né dans une petite bourgade, très festive, très animée, des habitants joyeux à tout moment de la journée, un bonheur. Ma mère était poissonnière, y'a pas de sot métier comme on dit. Mon père quant à lui était forgeron, le meilleur du village. C'était assez marrant finalement, ils ramenaient pas mal de pognon en y repensant.

Très tôt, quand j'ai eu l'âge de tenir sur mes deux pattes, je suis allé assister à ma première fête au village : Un feu d'artifice, je m'en souviendrai toujours, ça crépitait dans tous les sens. J'entendais à chaque explosion les cris de joie, les exclamations :"Oh la belle bleue ! Oh la belle rouge." Je m'en foutais, ce truc qui explosait au dessus de moi, ça m'envoûtait, je pouvais pas en détacher mon regard, c'était sublime. A tel point qu'après ça, je bassinais mes parents pour voir tous les feux d'artifices qui étaient tirés aux alentours !

Plus tard, quand j'ai eu l'âge de faire quelque chose de mes dix doigts à part me toucher la nouille, j'ai commencé à m'enfermer dans l'atelier de mon père pour toucher à tout. J'ai réussi à troquer de la poudre, les matériaux pour faire mes propres feux, et je les peaufinais pour les faire ressembler à ceux que je voyais au village. Quand je les tirais, les enfants du village venaient s'agglutiner, leurs yeux brillaient, et ça me rendait heureux. mais très vite ça a dégénéré, je m'en lassais, je voulais les faire toujours plus beau, toujours plus forts... mais ça allait de paire avec... toujours plus dangereux. Pour les améliorer, j'allais jusqu'à créer ma propre poudre, mes propres composants, un festival d'instabilité. Et quand je les tirais, je m'émerveillais.

J'étais un garçon renfermé, je restais dans l'atelier le plus clair de mon temps, et quand je sortais, je ne disais mot, les enfants venaient se jeter sur moi en hurlant. J'installais mon matos, je le tirais, ils riaient, ils partaient, et j'allais refabriquer un autre feu, encore plus beau que le précédent. Je ne saurais dire quand la décadence a commencé... Déjà, la garde m'emmerdait souvent, et mes parents avec, ils pensaient qu'un jour j'allais tout faire péter... Bande de cons, ils me harcelaient de plus en plus, je ne faisais pas un pas sans qu'ils viennent me fouiller, me contrôler.

C'était durant le premier jour du printemps, j'ai oublié l'année exacte que tout a dégénéré. je venais de sortir de mon atelier. J'étais allé m'installer en bordure de forêt dans un petit bosquet, les enfants m'ont suivi jusque là. Tout allait bien, les trois premières fusées sont partis magistralement bien... Mais la quatrième a valsé alors que la mèche était allumé, les pierres qui la calaient n'ont pas fait leur taff... Je n'ai pas bougé à ce moment là, va savoir pourquoi... Elle est partie sur une gamine, la petite Elie, la fille de l'armurier, c'était le plus beau festival de ma vie, j'en avais les yeux embrumé, normalement, ne devais-je pas être horrifié, courir l'aider, arrêter mon feu ? Non, je me suis senti libéré, comme si finalement toute ma vie n'avais été que mensonge, et que je découvrait mon moi réel, ainsi que ma vocation... L'ART.
       Pour en revenir à ma délivrance, Elie cramait et hurlait, les gens aux alentours sont venus l'aider à s'éteindre... ON NE GÂCHE PAS MON ART ! J'ai dirigé les autres fusées vers eux et les ai allumées, magnifique, quel bonheur ! Cinq torches vivantes hurlant et se débattant, mais il restait un obstacle... Un petit qui avait prit la fuite direction le village, ni une ni deux j'ai tracé à sa poursuite. Il courait vite le gamin, mais il hurlait trop, trop simple de le repérer, je l'ai rattrapé et me jetant sur lui, le plaquant au sol, une main sur la bouche et l'autre tâtant le terrain. Je me souviendrais toujours de son regard, car dans ces yeux horrifiés, je voyais surtout mon reflet, je souriais à pleines dents, c'était encore plus plaisant que mon premier feu d'artifice, ma main a ripé sur une pierre, et sans forcément me contrôler, je me suis mis à défoncer joyeusement le crâne du gamin en hurlant :"TU N'ES PAS RÉCEPTIF À L'ART ?! TU VEUX ME DÉNONCER ?!" et je frappais au rythme d'une aiguille filant à travers le temps "Tic Tac Tic Tac..." et avant de m'en rendre compte... Un gigantesque feu de forêt c'était manifesté, me laissant tout juste le temps de laisser le gosse dans sa bouillie de cervelle et de fuir vers ma maison.

Je courais dans la forêt, tentant d'échapper au feu, mon feu. Je hurlais de joie, j'étais libre, heureux ! Quand enfin je suis arrivé au village, tous les villageois m'ont regardés, paniqués :" Et mon enfant ?!" "Et comment on va faire, il faut fuir !" NON, ne fuyez pas, on en a pas terminé, connards de gardes qui m'ont emmerdés, connards de parents qui privaient leurs enfants de spectacle. "C'est lui qui les a emmenés, et les a abandonnés, je suis même sûr que c'est son feu  !", je me suis stoppé net, la voix ne m'était que trop familière, pourquoi t'as dit ça Papa... J'étais prêt à vous épargner Maman et Toi, je vous aimais... J'ai repris ma course, vers l'atelier, allumant une allumette, en passant devant l'atelier, je l'ai jetée dans mon gros stock d'explosifs avant de courir hors du village, loin du feu de forêt. Les vent me ralentissait, les branches me fouettaient le visage, et je crois que je pleurait, de joie, de tristesse, j'en ai aucune idée... Je me suis arrêté sur une colline pour regarder le village une dernière fois, de haut. Je regardais ma montre à gousset et je chantais : "Tic... Tac... Tic... Tac... Tic... Tac... Tic... BOUM !" La déflagration partait de chez moi mais était trop énorme pour être contenue, j'avais bien trop d'explosifs là dedans, le village est parti, il n'en restait que trois maisons à la fin. J'ai tourné les talons :"Adieu Papa, adieu Maman. Adieu Elie !". J'y suis jamais revenu, p'tet que le feu a ravagé les maisons, p'tet pas... Je m'en fou, j'étais un homme nouveau, j'étais un putain d'artiste ambulant !

"C'est tout ce que tu as besoin de savoir Ulrik.
-Ulrik, dont le teint avait tourné au blanc répondit. Je me pensais clément... Mais finalement c'est bien vrai, tu n'es qu'un monstre.
-Chacun sa vision des choses, enculé, ne me traite plus jamais de monstre.
-Monstre.
-Même attaché je pourrais causer ta mort, affirma M68 en souriant à pleines dents.
-Je vais te laisser y croire.

Ulrik referma la cellule, plongeant son nouveau cauchemar dans le noir total. Il ne tarda pas à entendre ce sont qui le glacera durant le temps qu'il lui reste. Ce "Tic Tac" qui le hantera durant ses 6 derniers moi...
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